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Vampire : La Mascarade
Vampire : La Mascarade est l'adaptation vidéoludique des jeux de rôles du même nom édité par White Wolf. Ce RPG (Role Playing Game ou JDR) est sorti le 20 juin 2000, développé par Nihilistic et édité par Activision. Il vous propose de vous mettre dans la peau d'un personnage unique, un templier qui cherchera à sauver sa belle Anezka, ce qui l'entraînera de la Pologne médiévale à la New York d'aujourd'hui. Ce jeu de très bonne réalisation n'a malheureusement pas reçu le succès qu'il méritait contrairement à d'autres réalisations vampiriques contemporaines à son époque ...
Scénario :
L'histoire se déroule au XIIième siècle au cours d'une croisade. Vous êtes un templier du nom de Romuald recueilli en convalescence à Prague suite à de graves blessures au combat. A votre chevet la douce et jeune Anezka prend soin de vous, jusqu'au jour où l'archevêque vous somme de débarrasser les mines avoisinantes d'une créature démoniaque, ce que vous faites malgré vos bandages sanguinolents. Cette prouesse vous vaut l'attention des clans vampiriques locaux qui vivent alors dans la mascarade. La mascarade est la réponse des vampires face au fanatisme religieux, il leur permet par une entente commune de se dissimuler aux yeux des humains tout en gardant les ficelles du pouvoir. C'est Ecatérina la sage du clan Brujah, un clan ancien Prométhéen qui se veut amis des hommes, qui vous embrasse. Alors que vous devenez une bête de la nuit, Anezka, par amour pour vous, va tenter de chercher un remède auprès d'autres clans vampiriques beaucoup moins scrupuleux ...
Le scénario est assez entraînant, l'interaction des personnages est intéressante, Vampire : La Mascarade bénéficie d'une histoire bien travaillée, comme tous jeux de rôles qui se respectent. Vous pourrez ainsi traverser Prague et Vienne durant le moyen-âge, et Londres et New York à notre époque.
Graphismes :
Le jeu bénéficie du moteur de Quake III reconnu alors comme étant l'un des meilleurs moteurs pour produire des courbes. L'apparition de nombreux effets spéciaux comme les reflets, les ombres dynamiques, l'antianizialing, l'anisotropie, à une époque où les shaders n'existaient pas, ont fait de ce jeu l'un des plus beaux de sa génération, ce qui demandait un assez bon PC en conséquence. C'est aussi l'un des premiers jeux à incorporer des mains aux personnages, où chaque doigt était modélisé (sauf lorsque le personnage fermait le poing). Le design des niveaux est particulièrement réussi et lorsqu'on arrive dans la Vienne enneigée, on ne peut s'empêcher de frissonner et d'être émerveillé surtout lorsqu'on approche du château des Tremeres. Les développeurs ont aussi donné l'occasion aux joueurs de créer leur propre carte grâce à un éditeur, qui permettait par la même occasion de visionner les textures gothiques très bien réussies du jeu.
Gameplay :
Le jeu était l'un de ceux qui respectait autant que faire se peut, le jeu de rôle papier (c'était avant la venue de Neverwinter Nights), surtout en multijoueur où il pouvait y avoir un "vrai" maître du jeu. L'alternance des époques va vous permettre d'apprécier la différence d'organisation des vampires : la disparition/apparition de certains clans, et le regroupement des clans dans la camarilla ou le sabbat. Les deux seuls points négatifs : le level design des niveaux reste malheureusement très linéaire, et le nombre restreint d'items.
Musiques et sons :
Les musiques restent probablement en bonne place, même aujourd'hui, dans les musiques de jeux vidéo. Elles étaient alors en format mp3, ce qui était encore rare à l'époque. Le thème du refuge au piano est l'une des meilleurs musiques avec le thème de Vienne (vienna_hub). Toutes participent à plonger le joueur dans un univers sombre et lugubre.
Article écrit conjointement sur
2007-09-22 11:01:40
